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Journal de campagne d’un saint loin du paradis
21 février 2012

Des mégères mal apprivoisées

San_Giuseppe_di_Copertino_18th_century_engraving[1]En matière de surprises pourtant, certaines auraient pu m’être épargnées et à bien des égards, ce siècle a abandonné tout lien avec la civilisation ! Mais qu’est ce donc que toutes ces femmes qui se mêlent d’affaires d’hommes ? Pour un très saint  homme comme moi du début de la renaissance, c’est à la fois, une faute de jugement très grave et une erreur impardonnable dans l’art de gouverner. Notre vénéré pape Urbain VIII laissait-il aux femmes, la liberté de prendre de graves décisions à sa place ? Ici, ces péronnelles se mêlent de tout ! J’ai ouie dire que l’une de ces mégères entend bien se présenter pour être maire en droit et place d’un homme influent et nommé de manière légitime !  Ces mœurs me dépassent ! Est-ce normal qu’une femme supplante ainsi les droits et privilèges d’un homme ? Cette  femme, une vraie chipie, a pour nom Chida la Clinquante et semble bien décidée comme bon nombre de viragos de son sexe, à s’abolir une fois pour toute, du pouvoir et de la légitimité du mâle. Ses armes ? Des atours qui brillent de mille feux et des échasses à la place de souliers qui font mille tapages pour supplanter le mâle rayonnement.  J’étais inconito dans l’un des temples de la politique de ce pays, en train d’ouïr trois honorables seigneurs qui échangeaient leur sagesse en discourant de l’avenir du pays. C’est alors que  Chida la Clinquante fait irruption dans ce temple, en faisant claquer ses talons aiguilles comme des fouets qui clouèrent le bec aux trois messieurs médusés et les firent disparaitre dans le sillage de son tapage féminin.  Cette harpie  se permet d’invectiver avec arrogance François le Sans Voix, un homme très haut placé dans la hiérarchie du pays, le pourchassant de ses diatribes et de cette hystérie si féminine… Mais dans quel siècle suis-je tombé ?  Mon Dieu rappelez moi ! Quelle est donc cette époque où des cerbères en jupons se mêlent  de politique et d’affaires publiques et même de finances et de religion ? Alors que le sexe faible devrait gentiment ronronner auprès du feu, occupé à quelque ouvrage de broderie ou de tapisserie. Mais surement pas à se trouver dans cette imposture, à voler aux hommes leurs prérogatives et leurs droits..

Cependant… Je  ne suis pas aussi inquiet car en y regardant de plus près, les hommes louvoient en fins stratèges  et le monopole de la masculinité n’est pas prêt de s’éteindre. Point de président chez le sexe faible, peu de dirigeantes, de décideuses, de ministres importants, peu d’influentes personnes dans ce qui est appelé ici, médias…. Non… On leur permet d’être belles et de paraitre, parfois on leur permet d’être intelligentes mais dans ce cas, elles ne  sont pas trop affichées ! Vous rendez vous compte qu’on leur permet déjà d’apprendre à lire et à écrire sur les mêmes bancs d’école que les garçons !

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