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Journal de campagne d’un saint loin du paradis

21 février 2012

Claude le Grand Inquisiteur

San_Giuseppe_di_Copertino_18th_century_engraving[1]Malgré ces anicroches féminines, je suis rassuré car du point de vu de la mentalité et des idées, il semblerait que le cerveau de ces hommes du XXIème siècle n’ait pas beaucoup évolué en 400 ans ! Et certaines cervelles endoctrinées surpassent même nos anciens penseurs croisés. Dieu m’est témoin… Et moi, homme aux confins du Moyen Age et de la Renaissance, depuis quelques jours, je suis enfin chez moi… Au Moyen Age ! Qu’il est voluptueux ce souffle d’ethnocentrisme  mâtiné d’obscurantisme lâché par le sus nommé Claude le Grand Inquisiteur ! Que d’oxygène lancé par le simple pouvoir de cette phrase : « Toutes les civilisations ne se valent pas ! ». Je sens poindre le souvenir des croisades pour pourfendre les civilisations barbares et leur apporter la lumière de la civilisation vraie, la seule, celle voulue par notre Sainte mère l’Eglise. Claude le Grand Inquisiteur a gagné avec rigueur, tous les galons de son titre en faisant de l’extrémisme son cheval de bataille et son idéologie première. Point s’en faut, point n’est utile de voter pour la Pucelle de Neuilly puisque Président Blingblang a déjà nommé son porte parole à l’intérieur ! Et sous ses airs de faux doctrinaire, huissier des idéologies à mettre en berne, il comptabilise les points avec l’Utopia Dramatica de la Matrone Extremica et à ce rythme, il est certain d’une chose : prendre prochainement la place de la dite Matrone. Décidemment cette campagne réserve de bien belles surprises. Tant que le Président BlingBlang saura nommer aux postes clés des hommes à la cervelle aussi brumeuse et endoctrinée  tout ira bien. D’ailleurs, juste avant Claude le Grand Inquisiteur, n’avait-on pas  au même poste Brice Lance Flamme ?

Cependant, l’homme de la renaissance s’interroge en moi… Comment peut-on gagner le droit d’être appelé civilisation si l’on ne reconnait pas la valeur de toutes ces autres qui coexistent avec la notre ? Tss Tss… L’obscurantisme est bien plus confortable….

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21 février 2012

Des mégères mal apprivoisées

San_Giuseppe_di_Copertino_18th_century_engraving[1]En matière de surprises pourtant, certaines auraient pu m’être épargnées et à bien des égards, ce siècle a abandonné tout lien avec la civilisation ! Mais qu’est ce donc que toutes ces femmes qui se mêlent d’affaires d’hommes ? Pour un très saint  homme comme moi du début de la renaissance, c’est à la fois, une faute de jugement très grave et une erreur impardonnable dans l’art de gouverner. Notre vénéré pape Urbain VIII laissait-il aux femmes, la liberté de prendre de graves décisions à sa place ? Ici, ces péronnelles se mêlent de tout ! J’ai ouie dire que l’une de ces mégères entend bien se présenter pour être maire en droit et place d’un homme influent et nommé de manière légitime !  Ces mœurs me dépassent ! Est-ce normal qu’une femme supplante ainsi les droits et privilèges d’un homme ? Cette  femme, une vraie chipie, a pour nom Chida la Clinquante et semble bien décidée comme bon nombre de viragos de son sexe, à s’abolir une fois pour toute, du pouvoir et de la légitimité du mâle. Ses armes ? Des atours qui brillent de mille feux et des échasses à la place de souliers qui font mille tapages pour supplanter le mâle rayonnement.  J’étais inconito dans l’un des temples de la politique de ce pays, en train d’ouïr trois honorables seigneurs qui échangeaient leur sagesse en discourant de l’avenir du pays. C’est alors que  Chida la Clinquante fait irruption dans ce temple, en faisant claquer ses talons aiguilles comme des fouets qui clouèrent le bec aux trois messieurs médusés et les firent disparaitre dans le sillage de son tapage féminin.  Cette harpie  se permet d’invectiver avec arrogance François le Sans Voix, un homme très haut placé dans la hiérarchie du pays, le pourchassant de ses diatribes et de cette hystérie si féminine… Mais dans quel siècle suis-je tombé ?  Mon Dieu rappelez moi ! Quelle est donc cette époque où des cerbères en jupons se mêlent  de politique et d’affaires publiques et même de finances et de religion ? Alors que le sexe faible devrait gentiment ronronner auprès du feu, occupé à quelque ouvrage de broderie ou de tapisserie. Mais surement pas à se trouver dans cette imposture, à voler aux hommes leurs prérogatives et leurs droits..

Cependant… Je  ne suis pas aussi inquiet car en y regardant de plus près, les hommes louvoient en fins stratèges  et le monopole de la masculinité n’est pas prêt de s’éteindre. Point de président chez le sexe faible, peu de dirigeantes, de décideuses, de ministres importants, peu d’influentes personnes dans ce qui est appelé ici, médias…. Non… On leur permet d’être belles et de paraitre, parfois on leur permet d’être intelligentes mais dans ce cas, elles ne  sont pas trop affichées ! Vous rendez vous compte qu’on leur permet déjà d’apprendre à lire et à écrire sur les mêmes bancs d’école que les garçons !

15 février 2012

Président Courage

San_Giuseppe_di_Copertino_18th_century_engraving[1]Si j’ai évoqué le Président, je n’en  ai pas encore parlé dans mes carnets de mission. Lui aussi est un as du transformisme…décidemment… je suis au pays du Grand Miracle ! Merci mon Dieu !… Mais l’heure est grave. Ce cher homme appelé dès l’origine BlingBlang est devenu aussi vite que Mon Seigneur a transformé l’eau en vin - très bon cru d’ailleurs - le Président Courage et les « casses toi pauv’ con » et autres friandises se sont muées en empathie et en mansuétude… Un saint homme… Regardez le, tout concentré sur l’ampleur de sa tâche, les sourcils soucieux, joins en continue, par une  ride d’homme responsable, se mordant la langue et se pinçant la cuisse lorsqu’une réplique par trop cavalière  ou salace monte en lui et joue avec sa nature fraiche et spontanée… surtout en présence de son Rival… Lorsqu’une crise d’Egocentrisme ou d’autoritarisme aigue remonte sans crier gare, jusqu’à sa conscience qu’il a pourtant faite hypnotisée pour qu’elle paraisse la meilleure possible… Mais en ce bas monde où le naturel revient comme vous savez, il est bien difficile à un saint homme de le rester. Alors, il s’entraine, le président Courage et n’épargne ni ses forces ni même son imagination  pour créer des miracles... Il faut bien lui reconnaitre un certain talent pour la mise en scène…

Pas plus tard que vendredi 3 février, Président courage a été visiter un chantier dans l’Essonne et son équipe d’ouvriers, par des températures avoisinant les -15° alors qu’il aurait pu rester calfeutré dans son palais ! Il désirait dans  toute sa mansuétude, visiter ces braves gens pour leur répéter tout son soutien. Il arrive donc, met un de ses gentils pieds talonnés sur le terre plain où des constructions prennent forme, et … c’est le Miracle ! Déjà, le visage triste et laborieux des travailleurs s’éclaire et ce n’est que rires et sourires, amabilités, gentillesses, douceurs et pacifisme. Et soudain, les ouvriers qui n’étaient qu’au nombre de 60 à trimer comme des serfs sur cette terre ingrate, se démultiplièrent par la seule volonté de Président Courage et par un prompt renfort, ils se virent  cent vingt à l’arrivée présidentielle. Miracle ! Alléluia ! Aussi vite que Lui a démultiplié les petits pains, Président Courage a multiplié les ouvriers afin que leur labeur soit moins rude. Que cette terre réserve de surprises ! Je lévite…

12 février 2012

La botte secrète de Ségo l’Ego

San_Giuseppe_di_Copertino_18th_century_engraving[1]Quelle ne fut pas  ma stupéfaction lorsque je découvris que François le Transformiste fut pendant plus de 20 ans, le compagnon marital de Sego l’Ego, l’Oubliée de l’Olympe. Le pauvre homme a sans doute payé fort cher le fait d’être en situation de pêcher pour union libre. Aussi bien que mon ami Saint Georges, il connait l’effet de vivre avec un dragon. Quoique… Celui de Georges que je côtoie de temps à autre, est une  sainte dragonne fort civilisée et d’un naturel paisible car  en Paradis, le feu lui a été confisqué. Alors que Dame Sego l’Ego a un talent redoutable pour occuper l’espace et même mordre à belles dents dans celui des autres. En vérité, son don est si développé qu’elle ne laisse aucune place et si vous vous hasardez à gagner une demie fesse sur un bout de chaise, un de ses coups de coude vous remettra illico à terre. Son secret : l’Ego. C’est un talisman terrible et très puissant en politique. Je suppute qu’en des temps bien plus civilisés, elle aurait pu se voir inquiétée par la Sainte Inquisition.  Car son don d’Ego est surdimensionné, impressionnant. Vorace. C’est étrange mais lorsqu’elle parle, j’ai parfois l’impression de l’entendre Lui : « J’ai fais ceci… j’ai fait cela… ». A cette différence  que Lui épargne aux anges et aux saints, un défaut de langage propre à un nombre impressionnant d’humains  le « moije… moije… moije… ». C’est l’une des grandes tentations humaines de se prendre pour des Démiurges comme s’ils n’avaient pas besoin des autres pour construire le bonheur.

Un tel talent attise les jalousies et multiplie les imitateurs. Dans l’autre camp, le plus doué de ceux-ci est sans doute Jean François le Nombril, le clerc de l’Utopia personae de droite, ainsi nommé en raison de sa propension singulière à tout ramener à sa personne. Et parfois sans doute, l’élève dépasse la maitresse lorsque ses incisives creusent des sillons au moment précis, où il se plonge en gestation  de contrôle du monde. Quelle imagination ! Mais Dame Sego l’Ego le traite en grand enfant turbulent et lui conte l’histoire charmante de la grenouille qui voulut avaler un bœuf car son talent incroyable de faire disparaitre toute personne à proximité d’elle dans un rayon de 5 mètres, n’est pas prêt d’être égalé. Et notre François le transformiste en sait quelque chose puisqu’il disparut littéralement à ses cotés pendant vingt ans, même son ombre sur le mur disparaissait pour ne pas la gêner. Alors vous pensez bien qu’une fois séparé de cette Mélusine, il devint tant visible que tous le crurent transformé. Un vrai miracle. Alléluia. Je lévite.

10 février 2012

François le transformiste

San_Giuseppe_di_Copertino_18th_century_engraving[1]Parlons de lui. Pas de Lui mais de lui. François le transformiste est son nom. Il est le grand rival du Président. Cet homme est une énigme car une rivalité aussi grande puisse-t-elle être ne peut en aucun cas, transformer un homme d’une façon aussi radicale. Même le président Blingblang dans sa volonté farouche de transformation pour plaire au plus grand nombre, n’a pas atteint un tel degré de perfection. Et aujourd’hui encore, sous ses diatribes désormais très posées, on sent encore sourdre le « Casse toi pauv’con ! » comme une menace de résurrection. Mais regardez mes amis, regardez François le transformiste! Hier encore, il fut cet homme maladroit, invisible, presque bégayant, rondouillard, le pas écouté, le pas entendu, le pas regardé, le surnommé mou et indécis, l’hésitant, l’ignoré, sans idées fermes et sans frontières pour les définir. On lui prêtait de l’humour mais c’était confidentiel, presque légendaire car personne ici bas, n’avait jamais assisté à l’une de ses célèbres saillies. A tel point qu’on se demandait s’il ne se faisait pas en cachette, de l’auto-promotion pour se distinguer de l’invisible. Regardez-le aujourd’hui ! Svelte derrière son pupitre de prédicateur, charismatique et inflexible. S’il lève le poing, la foule s’émeut, s’il élève la voix, ses ouailles tremblent, s’il donne en cadeau, une salve contre son rival, l’assemblée s’applique à rire du mieux qu’elle le peut. Il ne distribue pas encore la Sainte Ostie mais ce jour ne devrait guère tarder. Et là haut, on l’observe. De passe-muraille, il est passé plaque-muraille et de partout, on peut voir son aimable profil. Une telle perfection dans la transformation relève davantage d’une chirurgie plastique radicale que d’une simple prise de conscience ou d’un coming out. Même les brésiliennes du Bois de Boulogne en étaient vertes de jalousie. Elles sont finalement tombées en dépression grave lorsqu’elles ont pris conscience qu’elles ne pourraient jamais atteindre une telle perfection ! Une enquête plus sérieuse s’impose car Il va sans doute me demander de L’éclairer sur le formidable talent de François le Transformiste.

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9 février 2012

La tweet party de la pom pom girl du président

San_Giuseppe_di_Copertino_18th_century_engraving[1]Dès que j’ai vu la Cantinière de l’Elysée, j’ai lévité. Très haut, je le confesse. Il me le pardonne. Elle tweete, elle tweete... Elle tweete même de mauvaise foi. Comme ce jour où elle écrivait : « La suppression des peines planchers pour les multirécidivistes ça ne passe pas non plus », alors que sa voiture venait de renverser un piéton. Mon cœur te pardonne une si fraiche mauvaise foi.  Elle est juste assez vulgaire pour intéresser un homme timide et pieux comme moi. Écoutez-la quand elle donne de la voix… Ah… Gardez le secret sur ce penchant de mon âme bien inavouable ! D’autant plus - Il me le pardonne - qu’elle est déjà très fan du dénommé président BlingBlang. En vérité, sa fan inconditionnelle. Tom  - mon ami  Saint Thomas More - m’a soufflé qu’elle entre tout à fait dans la définition classique de la Pom pom girl. Je ne sais pas ce que cette expression signifie mais elle sonne très gentiment à mon oreille : la pom pom girl du président. C’est qu’elle a des dents et des griffes et mon cœur malheureux de saint très chaste souffrira l’éternité de cette injuste préférence. S’Il savait tout ceci, Il m’enverrait surement me faire griller les ailes en bas. Mais sauf erreur de ma part, Il est aujourd’hui dans la Galaxie du Tourbillon, où les ondes divines sont très tourbillonnantes et brouillent la réception de radio terre. Car il faut bien avouer que  Son don d’ubiquité a des ratés et que cette affirmation est surtout destinée à mettre la pression sur les humains. Mais ne l’ébruitez pas trop car on n’aurait plus de job si tout le monde le savait. Et si Gaby, le Très Haut Cafteur ne repère pas les troubles de mon  âme, je suis sauvé pour cette fois. Mais nous ne sommes pas là pour parler de moi.

8 février 2012

A la recherche du tweet perdu

San_Giuseppe_di_Copertino_18th_century_engraving[1]Ma dernière lévitation me laisse un souvenir très ému. Je le confesse mais ne l’ébruitez pas, Il ne le comprendrait pas. Je ne suis qu’un ancien humain, promu saint homme depuis seulement 400 ans ! J’étais en train de prendre quelque information sur le dénommé Twitter qui me pose d’énormes problèmes de compréhension. Comment en si peu de mots, peut-on expliquer ces Utopias à des millions d’âmes en mal d’espoir ? J’en ai lu quelques uns de ces messages qui relèvent plus de la cours de moinillons que de celle des évêques. L’un d’eux, sus nommé Eric Double Veste, a même, déclaré à plusieurs milliers de personne ne pas vouloir dormir seul. J’ai rougi violemment. Personne ne m’a vu par bonheur. Une telle affirmation abreuve-t-elle le débat politique de ce début de XXIème siècle ? L’instant d’après, je suis tombé sur un autre de ces tweets qui a dérouté encore plus, mes émotions fragiles et sensibles. L’auteur, Benoît le Nationalisateur occupe la fonction de clerc de l’Utopia personae de gauche. Il se servait de cette machine à tweeter pour houspiller l’un de ses camarades du camp d’en face, et l’accuser d’être : « contre le mariage homo car pas un de ses amis gay n'en veut. ISF ou mariage homo, ce sont toujours les potes qui décident ». Je vais avoir beaucoup de mal à faire une analyse de ces Utopies présidentiables.  Mais ma vraie leçon de tweet, je l’ai prise avec  la Cantinière de l’Elysée… Une fée ! Ah !!! Elle tweete pour tout et n’importe quoi, pour dire qu’elle est heureuse, malheureuse, qu’elle mange, qu’elle dort, qu’elle vindicte, c’est presque toujours, qu’elle est en congé, idolâtre, c’est permanent,  ou en colère et ça lui arrive souvent. Elle tweete pour accabler ou  se défendre... Ah !!!

7 février 2012

Une bien étrange contrée…

En vérité, je ne connais pas grand-chose à la politique. Sans doute eut-il été plus judicieux qu’Il délègue Saint Thomas, non pas d’Aquin le rigide, mais More où son esprit d’Utopia aurait sans doute fait des merveilles dans l’âme de toutes ces ouailles en mal de rêve. Le brillant, l’humaniste et le très cultivé Thomas. Car le rêve dans cette province loin du ciel, s’incarne assez mal dans cette classe que l’on dit politique. Si un monde meilleur existe – et il existe, j’en viens ! - il n’est certes pas dans les discours de tous ces braves gens dont l’unique vision du futur correspond assez bien à la vision personnelle de leur propre destiSan_Giuseppe_di_Copertino_18th_century_engraving[1]n. Car ici, point de  Cocagne, mais deux utopias personae principales qui s’affrontent, gauche et droite, en offrant à leurs brebis des prodiges de  rigueur, gabelle et dîme.  Un monde idéal qui poursuit les rêves fous d’inégalité de la très sainte église de ma jeunesse. Point de commentaires.

Comme je suis un saint en mission spéciale, c’est comme ça qu’on dit là haut, « un saint en mission spéciale » je dois tout observer même ce que je ne comprends pas et Il sait à quel point, déjà de mon vivant,  je ne comprenais pas tout ! Alors ici, avec la barrière de la langue à confesse, qui n’est plus le latin, vous pensez ! Déjà, de mon vivant, j’étais considéré comme un simple d’esprit qui occupait son temps à la contemplation et à l’extase. Savez-vous de quelle manière , je réussis l’examen d’accession au sacerdoce ? Par miracle ! Les moines qui passèrent avant moi furent si brillants que notre évêque examinateur décida de nous attribuer à tous le sacerdoce. Voilà pourquoi, Il m’a fait saint patron des candidats aux examens. N’a-t-Il pas dit : « Heureux les simples d’esprits » ?

Je n’ai pas très bien compris le débat autour de ce qu’ils appellent la TVA sociale. Est-ce une nouvelle gabelle pour abreuver les caisses de l’Etat ou est-ce une nouvelle gabelle pour abreuver les caisses de l’Etat et venir en aide aux miséreux ? Est-elle vraiment à destination finale des pauvres ? Des travailleurs et des serfs ? Est-elle faite pour faire payer les pauvres et entretenir les riches ? Je demanderai à Tom, Saint Thomas More, nous sommes assez intimes depuis qu’il m’a briefé, juste avant mon séjour sur terre. Je vous ai dit que j’étais l’Expert paradisiaque en lévitation ? Quand je suis heureux, je lévite. C’est plus fort que moi, je lévite en toutes circonstances de bonheur. Quand je suis content de moi, je lévite aussi.

5 février 2012

Les premiers pas

J’ai été propulsé sur cette terre, au lendemain du discours du nommé Président Blingblang. Un bien étrange personnage qui ne s’avoue pas candidat, préférant rester dans la fonction pour de bon, au présent, à l’imparfait et au futur. Superstitieux ? Nous autres, les saints on aime assez. Souvenez-vous et tremblez devant la Sainte Inquisition démons, sorcières et diables rouges !!! Las ! L’effet est aujourd’hui saccagé par toutes ces autres voix qu’Il a données aux hommes, sous forme de mots barbarisants comme twitter, Facebook, médias et autres réseaux Internet. Du coup, un saint raisonnablement  honnête et bien de sa personne, a beaucoup de mal à se faire entendre dans ce tintamarre loin des Cieux. Il ne reste plus guère que la Folle Bénitière, Porte Drapeau de la tradition catholique du Moyen Age, pour m’entendre encore. Bien sûr, je suis un homme de la Renaissance mais notre très sainte église puise ses racines culturelles dans le Moyen Age… Alors, c’est vrai ! Je ne boude pas ma satisfaction de retrouver dans cette voix douce et pieuse, mes racines culturelles. Quoique là, je le confesse, parfois c’est trop ! Elle n’arrête pas de me harceler et de m’assiéger à coup de prières, cierges, génuflexions, soupirs et j’en passe. Je n’en peux plus. Je n’ose pas lui dire à Lui qui m’a envoyé incognito – bombardé plutôt – sur cette drôle de  terre, aux fins de me missionner à observer la singulière campagne de ce pays que je ne connais pas. Il a parfois des idées bien insolites… Son Fils lui pardonne et toute la Sainte Trinité avec. Moi, je suis italien. Je suis le très saint Joseph de Cupertino, expert en lévitation et saint patron des candidats aux examens. Et des examens, dans cette contrée, il s’en prépare un terrible… Ils le passeront tous, à égalité des chances, en candidats cachés… Mais chut… Je suis ici incognito.

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Journal de campagne d’un saint loin du paradis
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